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Magali Villeneuve

Magali Villeneuve

Magali Villeneuve est la nouvelle illustratrice que je souhaite vous présenter, elle est française comme son nom le laisse supposer, elle n’a pas quarante ans et elle jouit déjà d’une belle petite notoriété. Elle a illustré de nombreux jeux et franchises d’univers fantastiques tels que « Magic, l’assemblée » (un jeu de cartes bien connu), « le trône de fer » (un bouquin d’un certain G. R. R. Martin… qui aurait aussi donné naissance à une série culte ?), mais aussi Starwars, Warhammer, l’Appel de Cthulhu, ou le seigneur des anneaux… Excusez du peu… Un passé qui témoigne d’un talent indéniable et qui lui a valu les honneurs de la presse, de salons, d’interviews…

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Magali Villeneuve a réalisé un calendrier « trône de fer » en 2016, et vous connaissez ma passion pour cette œuvre, aussi bien en littérature qu’en série télé. C’est par ce biais que j’ai découvert cette illustratrice de talent. Mais d’autres avant moi, je pense aux amateurs du jeu « Magic » connaissaient le style très fin, très clair, si j’osais, je dirais très « féminin » de Magali Villeneuve. Ce calendrier, pour moi, a été un peu comme la pelote de laine que l’on déroule, et qui m’a permis de découvrir en remontant le fil, une œuvre vraiment intéressante, baignée de magie, d’elfes, et d’univers mystérieux.

Magali Villeneuve
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Elle a réalisé de nombreuses couvertures d’ouvrages de fantasy dont le fameux « Assassin royal » de Robin Hobb, mais aussi celles des « épées de glace » d’Olivier Gay, ou de la trilogie du magicien noir de Trudi Canavan (dont j’ai rédigé une critique sur ce blog !)… Je ne te remercie pas, Magali, pour avoir si bien réussi cette couverture, car elle m’a donné envie d’acheter le bouquin, qui ne casse pas trois pattes à un canard… D’où l’importance de la couverture dans un roman de fantasy, je ne le dirais jamais assez ! Dans le même genre, juste parce que la couverture est magnifique, je me laisserai bien tenter par « les dragons de la cité rouge » d’Erik Wietzel, ou « Sianim » de Patricia Briggs.

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Magali Villeneuve fait de l'illustration son métier à partir de 2006. Ayant commencé de manière autodidacte, elle illustre tout d'abord des couvertures de livres pour des petites maisons d'éditions. Après la lecture de la série fantasy « La roue du temps » de Robert Jordan, et la découverte d'un livre d'illustrations sur « Le trône de fer » publié par Fantasy Flight Games, elle envoie son portfolio à l'éditeur qui lui signe sa première commande. Sa carrière est alors lancée… Elle confirmera tout son talent en collaborant à la réalisation des fameuses cartes Magic (on est alors en 2012).

Elle utilise tout d'abord la peinture pour réaliser ses premières œuvres, telles que les couvertures de livres, mais aujourd’hui elle travaille presque exclusivement en numérique.

Magali Villeneuve
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Plus que les autres illustrateurs évoqués auparavant sur notre blog, Frazetta, Elmore, Rowéna Morill, Brom, Francesaca Bareald, notre petite française s’attarde plus sur les postures, les regards, les visages de ses personnages, que sur les combats, les monstres ou les paysages. Attention, je ne dis pas qu’il n’y en a pas, je vais même en révéler quelques-uns, mais, un peu à l’image de son roman « la dernière terre » (2 tomes parus), Magali Villeneuve préfère les univers médiévaux que fantastiques, les hommes aux créatures qui peuplent habituellement les romans de fantasy, cela lui permet de s’attarder sur les détails de certains personnages (je reviens au dessin), leurs vêtements par exemple, extraordinairement réalistes), les ombres, les regards et les sourires.

Magali Villeneuve
Magali Villeneuve

Je ne peux pas terminer ma chronique sans évoquer l’œuvre qui me semble la plus réussie et qui peut « parler » à tout le monde tant il s’agit d’un personnage populaire de la fantasy. Je veux parler de la Cercei de Magali que vous pouvez admirer ci-dessous. Elle est belle et malicieuse, à l’image du personnage, une invitation à sonder son esprit pour en connaître le fond de ses pensées. Elles sont rares les illustrations de fantasy à intriguer au point de se poser ce genre de question. Souvent, l’on s’extasie, à raison, sur les proportions d’un corps,  la sensualité d’une amazone, la force brute d’un barbare, la cruauté dégagée par une bestiole, l’imagination débordante d’un auteur sur un paysage, une scène, ou une créature créée de toute pièce, mais là, je reste suspendu à ses lèvres, ses doigts, et ses yeux bien sûr… Que regarde-t-elle ? Que pense-t-elle ? Que désire-t-elle ? Tout le talent de Magali Villeneuve est résumé dans cette œuvre.

Cercei de Magali Villeneuve... Plus intrigante que jamais...

Cercei de Magali Villeneuve... Plus intrigante que jamais...

Magali Villeneuve est également l'autrice avec son compagnon, Alexandre Dainche, de la série de romans dark fantasy « La Dernière Terre ».

La Dernière Terre, avec Alexandre Dainche :

    1. L'Enfant merehdian, L'Homme sans Nom, 2012 (ISBN 978-2918541073) (accompagné du recueil d'illustrations Visions de la Dernière Terre)
    2. Des certitudes, L'Homme sans Nom, 2013 (ISBN 978-2918541080) (accompagné du recueil d'illustrations Reflets de la Dernière Terre)
    • Le prendre pour le garder (préquel), Döseima, couleurs Noëmie Chevalier, 2016 (ISBN 978-2-9558146-0-4)
    • La Dernière Terre : intégrale, édition du quinzième anniversaire, Döseima, 2017 (ISBN 978-2955814611)

 

LA DERNIERE TERRE DE M. VILLENEUVE 4ème de couverture :

Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles. 

Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. 

 Dans la cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux mœurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres.

Au fil de ces jours paisibles, s’il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l’existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?

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