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Tsahan de Alex Parker

Tsahan de Alex Parker

TSAHAN

de Alex PARKER

 

Livre autoédité

 

L'avis de Gavriel Howard Feist, auteur de cette chronique :

 

         La dernière fois que je suis venu dans cette auberge, il y avait moins de monde attablé et plus de bière pour les visiteurs. Il faut croire que la réputation de Breth et Harken, ces vieux briscards, ait attiré nombre de visiteurs. Tant mieux, parce qu’il y a une histoire que j’aimerais vous conter. Une histoire qui nous fait voyager il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… Non, il ne s’agit pas de Star Wars, mais de Tsahan !

 

Il y avait longtemps que je n’avais plus repris la parole pour chroniquer un livre. Faute de temps, essentiellement ! Et le temps, il en est précisément question dans l’ouvrage d’Alex Parker. Sept minutes, exactement. Sept minutes durant lesquels les Révocateurs peuvent entrapercevoir celles et ceux qui dérobent le Souffle. Cependant, toute conclusion hâtive est à proscrire. Qui des Égyssiens ou des Élestiens sont les véritables voleurs ? Pour le savoir, il suffit de suivre les aventures initiatiques de la généreuse Octavia, nouvelle venue au grand cœur parmi les élus de la planète Tsahan. Accompagnée par Époq et Cassion, elle découvrira l’histoire d’un monde partagé entre la puissance ancestrale de la nature et celle de la technologie la plus avancée.

 

« Aubergiste ! Une chope de bière, s’il vous plaît. Je commence à avoir la pépie. »

 

         Où en étais-je ? Ah, oui, la formidable aventure du trio d’élus dans le monde du Dessus. Je n’en dirai pas plus à propos de ce récit, de peur d’en révéler plus qu’il ne le faudrait. Cependant, si vous vous sentez capable de franchir le Féeï, je vous promets de très belles surprises. Qu’est-ce que le Féeï me direz-vous ? Et s’il s’agissait d’une manifestation de la planète elle-même ? C’est mon interprétation, mais peut-être y verriez-vous autre chose. Dans ce cas, je serai heureux d’en discuter avec vous autour d’un verre. À ce propos…

 

« Aubergiste ! Elle vient cette bière ? »

 

Sur la forme du récit, on peut être surpris au démarrage par l’emploi du présent de l’indicatif et de la première personne du singulier.

« - Quoi ? M’interrompt mon ami Breth, suspendu à mes lèvres. Qu’est-ce que tu as contre l’emploi du présent de de l’indicatif dans un roman ? Moi je trouve que cela donne plus de rythme, et permet un ressenti plus fort au lecteur. »

 

Je le dévisage, un peu surpris par cette intervention, et c’est Harken qui me glisse à l’oreille, l’explication de cette réaction pour le moins vive et intempestive.

 

« - Son dernier roman ‘les chroniques de Breth & Harken’ sont à la première personne et au présent de l’indicatif. »

 

« Je vois, cependant, ce choix est assumé par une histoire purement immersive. »

 

Tsahan se trouve à la croisée d’un monde de Fantasy et de Science-fiction. Le moins qu’on puisse dire est que le mélange est réussi.

Ce qui domine le récit est avant tout la poésie. Oui, c’est un texte poétique où les descriptions nous emportent dans des paysages à la beauté surnaturelle. C’est une ode à la Nature qui, par les temps qui courent, trouve un écho tout particulier. Amoureux des mots, je vous invite à faire le voyage jusqu’aux plaines de Tarega et au-delà. Je terminerai cette chronique avec ces trois petits mots que seuls les élus, ainsi que les lecteurs d’Alex Parker comprendront :

« Éta Karhina hé ! »

 

Quatrième de couverture :

 

« Par-delà les grandes régions obscures et l’infinité de galaxies qui peuplent l’Univers, brille de toute sa splendeur l’étoile nommée Taah. Autour de la perle de lumière orbite Tsahan, une planète majeure au biome unique formant une épaisse forêt primitive. De ce miracle de la nature émane une abondance de microparticules invisibles à l’œil nu : le « Féeï ». Mortel pour toutes les formes de vie extérieures, celui-ci rend également inutilisable jusqu’à la plus pointue des technologies étrangères. Les Égyssiens, seuls véritables enfants de Tsahan, vivent dans la cité du « Dessous » et sont mystérieusement immunisés contre les microparticules. Toutefois, une zone vierge de tout Féeï émerge de cet océan végétal : les hautes plaines de Tarega, au sein desquelles ont élu domicile les Élestiens – désormais maîtres du « Dessus ». Chaque fois qu’Époq, l’un des soixante-dix-sept Élus désignés pour sauver son peuple, rejoint la cité du « Dessous », le blanc immaculé des cheveux de la plupart des habitants ne cesse de lui rappeler que le temps pour eux est dorénavant compté. »

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