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L'interview de Breth par Harken

A droite de mon roman "La trahison des alchimistes", l'illustration de Fred Fields que j'aurais adoré reprendre en couverture tant l'image correspond à l'histoire... Un alchimiste en train de questionner une boule de cristal, appelée palentir dans mon récit, je n'aurais pu trouver mieux... Mais, je ne me plains pas de ma petite couverture, entièrement réalisée par mes soins, qu'en pensez-vous ?

A droite de mon roman "La trahison des alchimistes", l'illustration de Fred Fields que j'aurais adoré reprendre en couverture tant l'image correspond à l'histoire... Un alchimiste en train de questionner une boule de cristal, appelée palentir dans mon récit, je n'aurais pu trouver mieux... Mais, je ne me plains pas de ma petite couverture, entièrement réalisée par mes soins, qu'en pensez-vous ?

« La trahison des alchimistes » est mon premier roman, mon « bébé » en quelque sorte. Je l’ai débuté alors que j’étais adolescent… C’était hier… Il y a trente ans… Enfin avant-hier… Quand je me revois penché sur mon cahier, armé de mon crayon de bois et de ma gomme, je ne peux pas ne pas penser que l’ordinateur et le traitement de texte ont facilité la tâche des écrivains. Mais c’était donc une autre époque, un autre siècle, et si mon roman va tout de même finir dans certaines librairies, et à terme, c’est quand même le but, entre les mains de certains lecteurs, c’est grâce au soutien de mes amis qui ont cru en moi, et notamment de celui qui partage mes aventures sur le blog depuis quelques mois… Harken… Merci à toi de m’avoir relu et corrigé, merci de m’avoir poussé à finir ma trilogie. Car « la trahison des alchimistes » est le premier tome de trois bouquins que j’ai intitulé « trilogie de l’Eugord »… Je vous rassure, s’il vous venait l’idée de vous précipiter pour acheter le premier mais que l’insupportable attente des suites rebuterait, les deux suivants sont bouclés et prévus à l’édition en avril et novembre 2020. En tous cas, vous comprendrez pourquoi cette page qui vise à détailler le monde dans lequel se situe mon récit, se présente sous forme d’interview, et que c’est à mon ami Harken que je me suis adressé pour me faire passer sur le grill de ses questions… Je savais pouvoir compter sur lui pour une interview sans complaisance…

 

- Alors cette trilogie c’est quoi ?

 

L’entrée en matière est directe, on ne peut pas dire qu’il tourne autour du pot.

 

- Au départ, je n’étais pas du tout parti pour faire une trilogie, j’écris comme ça vient, au gré de l’inspiration, et comme l’histoire s’est enrichie de personnages et de rebondissements, et que je ne voulais laisser tomber aucun de mes personnages en cours de route et que je voulais bien sûr ne pas « bâcler » mes rebondissements, cela a pris du temps.

 

- Surtout que tu ne savais pas trop où tout cela devait te mener… Je veux dire aux lecteurs, puisqu’on se connaît bien, même très bien, que lorsque j’ai repris la correction de ton premier tome « la trahison des alchimistes », tu n’avais pas terminé le troisième volet de tes aventures et tu ignorais même comment ton épopée allait se terminer.

 

J’aime bien sa façon de procéder et de donner des informations, sauf que… Ben y’a pas de questions.

 

- Tu as tout à fait raison, quand j’écris, j’ai une vague trame, mais certains personnages, dans le feu de l’action peuvent mourir ou survivre alors que j’avais prévu de les faire trépasser. Je me laisse guider par mon inspiration.

 

- Justement, soyons un peu concret, parlons de tes personnages.

 

- L’histoire tourne autour d’un groupe d’aventuriers, qui ont tous un rôle essentiel à un moment ou un autre de l’histoire, et notamment à la fin lors de son dénouement. Il y a un jeune magicien, Roifar, qui est encore en apprentissage au début de l’aventure, et qui est en attente de l’Epreuve pour être confirmé. Il y a son maître, Mylésius, puissant et mystérieux, lunatique aussi, qui considère néanmoins Roifar comme son fils. Ils vont croiser le chemin d’un rhénandil, Morac Pestemort, d’un elfe, Apori d’Arnaïs, mais aussi d’une courtisane, Warênda, à la fois sensuelle, maligne, et ambitieuse. Elle va être l’élément déclenchant et perturbateur de leur quête. Il y a autant de personnages féminins que masculins, car j’ai aussi de nombreuses amazones qui vont suivre en parallèle leurs propres aventures.

 

- Je confirme, ça fourmille, mais tout se rejoint, et s’entremêle. Le destin des princes, des « petites gens », des amazones, de nos aventuriers. Moi j’ai adoré les amazones, leur monde, leur philosophie, leur caractère, leurs forces et leurs faiblesses aussi…

 

- Oui, chaque peuple, chaque race a sa culture propre. Les amazones sont fières et ne veulent pas se soumettre à l’Empereur dieu qui régente le Royaume d’une main de fer. Tous les nobles et les princes qui autrefois prenaient des décisions ensemble, lors d’un conseil, sont aujourd’hui divisés par Damnardt (l’Empereur dieu), ce qui lui permet de faire passer ses décisions sans trop de difficultés.

 

- Oui, diviser pour régner, il y a un chapitre où tu décris l’un de ces conseils avec les hauts dignitaires, on comprend très bien comment il s’y prend, et on connaît les pensées et stratégies de chaque prince, c’est très prenant, et éclairant sur la politique du Royaume.

 

- Il est aidé par une pierre magique, l’Eugord qui a de nombreuses facultés. Mais la principale reste quand même celle de permettre de lire les pensées de ses ennemis, même s’ils se trouvent à l’autre bout du Royaume. L’Eugord se sert de l’esprit de jeunes vierges, les Vestales-messagères, pour transmettre à Damnardt des pans de l’avenir, ou les menaces qui pèsent sur lui. Cela se fait lors d’un cérémonial lugubre que je ne dévoilerai pas ici.

 

Je m’arrête pour remplir la timbale que mon compagnon me tend, et nous trinquons à mon succès.

 

- Peux-tu, mon cher Breth, résumer la trame de ton récit ?

 

- Damnardt de Skratasos, l’Empereur dieu, a été averti par l’Eugord qu’une menace planait sur le Royaume, qu’un destin pouvait s’accomplir et le renverser. Il est informé que les alchimistes complotent contre lui et que l’un d’entre eux a rédigé un grimoire qui contiendrait les secrets de l’Eugord. Il va donc envoyer son âme damnée, Mal Thorkan, un Chevalier Eugord, retrouver ce livre.

 

- Sauf qu’on a l’impression que tout le Royaume veut mettre la main sur ce fameux grimoire.

 

- Exactement. Des forces se mettent en branle, certaines d’essence divine, d’autres plus obscures et maléfiques, sans oublier nos aventuriers qui vont se trouver embarqués malgré eux dans cette folle course-poursuite à travers le Royaume.

 

- Les forces se mettent en branle, cela me fait penser à tes deux lémures, qui passent leur temps à se provoquer et se disputer, et lorsqu’ils finissent par se crêper le chignon, un phénomène toujours inattendu se produit. Une tuile, souvent…

 

- Mais pas toujours. Oui, les lémures sont de petites créatures orgueilleuses et capricieuses, très attachantes mais qui n’ont pas le même sens des priorités que les autres aventuriers. Ils sont drôles, c’est notamment ma façon d’apporter au récit une touche d’humour.

 

Je vois mon ami se concentrer et réfléchir en fermant les yeux.

 

- Deux lémures en dispute,

Et chavire le destin,

La vierge se fait pute,

Le voleur paladin…

 

- Tu te souviens de cet adage ? Je suis impressionné.

 

- Je n’ai pas passé autant d’heures que toi sur ton ouvrage, mais quelques-unes tout de même. La mémoire ne me fait pas encore défaut.  

 

- Et si l’on inversait un peu les rôles et que c’était moi, au final qui te demandait ce que tu as aimé dans mon ouvrage ?

 

Il s’étrangle et me dévisage pour voir si je ne suis pas en train de plaisanter. C’est un exercice j’en conviens un peu schizophrénique, peu conventionnel, et aussi très égocentrique (car vous pensez bien que je ne relaterai que ce qui me plaît), mais c’est surtout la spontanéité et l’originalité de la démarche qui m’attire.

 

- Que vont penser tes lecteurs ? C’est ton avis qui les intéresse, pas le mien.

 

Je hausse les épaules en prenant un air dubitatif.

 

- Qu’as-tu aimé dans mon roman ?

 

Il réfléchit et semble peser ses mots.

 

- Au-delà de tes personnages que tu as pris soin de décrire, cela leur permet d’avoir de la consistance et de la profondeur, j’ai bien aimé le fait que tu nous balades dans tout le Royaume. On passe d’un marais à une forêt, puis une ville, un désert, des plaines… A chaque fois, tu nous les décris suffisamment pour nous plonger dans l’ambiance, mais sans que ce soit interminable non plus. Le juste équilibre… ça c’est bien, surtout que ces différents paysages donnent lieu à des rencontres de créatures bien heroic : gnomes, dragons, centaures, démons, vampires, goules… Il y en a pour tous les goûts.

 

Super, il spoile un peu, mon ami. Heureusement qu’il n’a pas tout révélé.

 

- Et puis chaque lieu est entouré de mystères, de magie, il se passe toujours quelques chose. Amener l’histoire par le biais du palentir (boule de cristal aux pouvoirs énigmatiques et capricieux), cela donne un côté mystérieux, il y a un voile sur les personnages qui ne se lèvent que progressivement, cela permet d’être tenu en haleine et de ne découvrir qu’au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de leur quête. Je conclurai en disant que ton récit s’étoffe au fil des pages, il s’enrichit des nouveaux personnages qui interviennent, de nouvelles quêtes, et les deux tomes qui suivent donnent une vraie épaisseur à la fois aux personnages, et surtout à l’histoire, qui ne se révèle dans toute sa complexité que dans les dernières lignes.

 

Je suis sous le coup de l’émotion. Tant d’éloges me mettent mal à l’aise.

 

- Sauf que j’ai quand même un reproche à te faire !

 

Je me disais aussi, c’était trop beau.

 

- Lequel ?

 

- Je n’interviens dans tes aventures que dans le tome 2 ! Et sous un autre nom qui plus est !

 

- Oui mais dès le premier chapitre, et c’est un vrai premier rôle.

 

-Mouais, me jauge-t-il d’un air peu convaincu, en lissant ses fines moustaches. Et je ne suis pas toujours à mon avantage.

 

- Aucun de mes héros ne l’est du début à la fin. Il y a toujours une faille, une faiblesse, à un moment ou un autre de l’aventure. Tu ne peux pas dire le contraire. Le principal, c’est qu’en lisant tes aventures, on te trouve attachant, qu’on craigne pour ta vie.

 

- Et que les femmes mouillent leur jupon en voyant comment je me suis sorti de toutes ces aventures ! S’esclaffe-t-il joyeusement.

 

Nos timbales s’entrechoquent pour la énième fois et nous partons dans un fou-rire complice que rien ne peut contenir autour de nous.

Cette illustration de Clyde Caldwell correspond bien à l'image que je me faisais de Cyréna, l'une de mes amazones héroïnes... Mais je rassure mes chastes lecteurs, elles sont un peu plus couvertes. Bon, je viens de perdre ceux qui espéraient se repaître d'amazones un peu holé holé... mdr... En revanche, le détail qui explique la présence de cette illustration à la fin de cet article, c'est le dragonnet derrière mon amazone. Ils apparaissent dans le tome 2 "les brumes de l'oubli", et servent de monture à mes guerrières. Pour moi, ce sont des wyvernes...

Cette illustration de Clyde Caldwell correspond bien à l'image que je me faisais de Cyréna, l'une de mes amazones héroïnes... Mais je rassure mes chastes lecteurs, elles sont un peu plus couvertes. Bon, je viens de perdre ceux qui espéraient se repaître d'amazones un peu holé holé... mdr... En revanche, le détail qui explique la présence de cette illustration à la fin de cet article, c'est le dragonnet derrière mon amazone. Ils apparaissent dans le tome 2 "les brumes de l'oubli", et servent de monture à mes guerrières. Pour moi, ce sont des wyvernes...

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