Interview croisée de Rose Berryl et Breth Harken

PETITE INTERVIEW (enfin pas si petite et pas présentée comme une interview) de ROSE BERRYL

Je retrouve mon ami Harken à l’auberge de la fesse heureuse, (c’était notre auberge fétiche de jdr… c’est resté), comme toujours attablé devant une bonne pinte de bière déjà bien entamée. Je redoute qu’il ne soit pas très frais pour l’interview que nous nous apprêtons à réaliser.

- Je vois que tu ne nous as pas attendu pour consommer ?

- Ouais, ben mieux vaut être en avance qu’en retard !

Il a la voix pâteuse de celui qui a peu ou pas dormi. Il est passé midi, nous avons invité l’écrivaine Rose Berryl, à se joindre à nous pour nous présenter son œuvre. Bientôt nous évoquerons avec elle, les centaures, une créature très présente dans ses écrits… Un premier point commun avec les miens. Nous évoquerons dans un prochain billet leurs caractères, leurs personnalités, leurs rôles dans nos romans.

- Tu aurais pu faire un effort, tout de même, tu pues l’alcool à plein nez et t’as le regard pas net du type louche.

Mon complice se redresse et claque sa chope sur la table pour marquer son désaccord. Il me lance un regard furieux, si ses yeux avaient pu à cet instant décocher des flèches, j’aurais été cloué au mur.

- Rose Berryl, 36 ans, écrivaine de textes du domaine de l'imaginaire, publiée depuis 2004 chez divers éditeurs européens et québécois, commence comme pigiste pour une agence littéraire et pour une maison d'édition. Ses romans et nouvelles s'articulent principalement autour de la Dark Fantasy. Son œuvre majeure est la saga « Damenndyn » et la série « Nekromantia », qui se déroulent dans le même univers, mais avec un millénaire d'écart. Mais elle aime aussi le vampirisme, il en est question dans la série « Kryna ». Ca te suffit ou t’en veux plus ?

J’ai les yeux plus ronds que des globes. Mon brave Harken a bien appris sa leçon, il a bossé le bougre. Dire que je suis étonné est un doux euphémisme. Ce doit être la perspective d’avoir une jeune femme à notre table qui l’aura motivé… Rose, en plus… Il aura fantasmé sur la rencontre. Ce serait amusant qu’elle soit laide…

- Elle aime les vampires, c’est bien, cela nous fait une créature en commun en plus dans nos écrits. J’ai toujours été fasciné par ces créatures, et l’un de mes personnages dans « la trahison des alchimistes », est un vampire. Sombre, puissant, charismatique, manipulateur…

- Est-ce que vous parlez de vous ? Dans ce cas, je retourne immédiatement d’où je viens.

La voix est douce et sensuelle, elle provient de derrière. Je sursaute car je ne l’ai pas entendu approcher, et je me retourne.

- Enchantée, Rose Berryl, dit elle en me tendant la main.

Une jeune femme à la chevelure flamboyante, se tient devant moi. Elle me sourit d’un air narquois, heureuse de l’effet qu’elle a produit sur moi. Un joli sourire.

- Enchanté, Breth Harken… Enfin, moi c’est Breth, et lui Harken… (allez donc lire « qui nous sommes ? »… Vous comprendrez ma confusion).

http://harken.over-blog.com/2018/06/qui-suis-je-qui-sommes-nous.html

http://harken.over-blog.com/2018/07/qui-sommes-nous-la-reponse-d-harken.html

Harken se lève pour l’accueillir, se saisit de la main qu’elle lui tend mais pour lui claquer une bise sur les doigts. Oh non, il ne va pas se la jouer « gentleman charmeur » quand même, il ne va pas oser. En tous cas, c’est sûr, elle n’est pas laide. Peut être aurais-ce été préférable ? Elle a des airs d’Eowyn dans le seigneur des anneaux.

Elle prend place, commande un verre d’hydromel, et nous commençons à parler de choses et d’autres. Je passe les allusions un peu lourdes de mon ami Harken, bien que la façon dont Rose l’a éconduit, toujours avec tact et délicatesse, aurait mérité quelques lignes…

C’est Harken qui ouvre le bal.

- Bon, je commencerai par dire que je suis honoré de me trouver en présence de deux auteurs. C’est la première fois. Surtout que parmi les deux, il y en a un, je dirai une, qui a un vrai public et un vrai talent reconnu (et paf Breth, prends ça dans les dents… C’est pour l’œil vitreux de tout à l’heure). Breth, tu vas publier « la trahison des alchimistes », qui fait partie d’une trilogie, « la trilogie de l’Eugord » qui devrait sortir en novembre. Vous, Rose, vous êtes l’auteur de la saga « Damenndyn », mondialement connu, vendu à plus de 8000 exemplaires. Un beau succès pour une première œuvre… Peut être souhaitez vous nous en parler.

Rose repose le verre qu’elle s’apprêtait à porter à ses lèvres et se lance.

Pour lire la suite de notre interview, je vous donne rendez-vous demain. J’ai préféré coupé le billet en deux pour des raisons de longueur… Vous y apprendrez comment Rose écrit, comment moi, je procède, nos façons de faire sont très différentes.

J'invite ceux et celles que cela intéresse à visiter www.rose-berryl.com ou www.damenndyn.com, ou à la contacter à l'adresse courriel auteur@rose-berryl.com)

La page dédiée à la saga « Damenndyn » : https://www.facebook.com/groups/39608141870/

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